Je m’occupe de la création de site internet à destination des thérapeutes et praticiens bien-être.
Et étant moi-même thérapeute, je m’oblige à veiller à rester dans les clous pour rester conforme à ce que dit la loi. La loi étant en perpétuelle évolution, je ne peux que vous inviter à vous rapprocher de votre corporation, votre syndicat si vous avez un doute, ou encore l’OMS qui parle de santé.
Dans le cadre de votre communication, que vous soyez thérapeutes ou praticien bien-être, vous êtes amenés à faire preuve de prudence quant aux mots que vous utilisez. Certaines expressions peuvent être autorisées, tandis que d’autres peuvent être interdites ou risquées.
Cet article examine les mots qui peuvent être utilisés en toute légalité et ceux qui doivent être évités.
Quels sont les mots qu’il m’est interdit d’utiliser en tant que praticien bien-être, thérapeute ?
Vous vous êtes déjà peut-être posé cette question. Ou pas ; Mais si vous êtes sur cette page, c’est que vous vous intéressez au sujet.
Où est la limite légale ?
C’est parfois difficile de communiquer clairement sur votre activité tout en restant strictement conforme à la loi. Il doit être très désagréable de recevoir une convocation pour « exercice illégal de la médecine ».
Les mots que vous pouvez utiliser sans crainte
- Bien-être : Les thérapeutes et praticiens peuvent utiliser le terme « bien-être » pour décrire les objectifs généraux de leurs services. C’est un mot positif qui englobe une approche holistique de la santé physique et mentale.
- Harmonie : Ce mot peut être utilisé pour exprimer l’équilibre et la tranquillité que les clients peuvent rechercher lorsqu’ils consultent un thérapeute ou un praticien du bien-être.
- Détente : Les praticiens peuvent mentionner la détente comme un bénéfice potentiel de leurs services. Cependant, ils doivent éviter de faire des promesses exagérées ou non vérifiables.
Quels sont les mots strictement réservés au monde médical ?
Même si officiellement, on ne peut pas retrouver une telle liste, on se doute que certaines expressions ou mots sont à proscrire.
Même si le mot médecine, n’est pas protégé comme le titre de médecin, il vaut mieux éviter la confusion dans votre présentation. Parler de thérapie complémentaire est donc plus approprié.
- Recevoir des patients : même si dans votre cœur, c’est ce que vous pensez, fuyez, rayez ce mot de votre vocabulaire quand vous parlez de votre métier. N’utilisez pas ce terme (même en public… vous pouvez tomber sur un médecin grognon). Parlez plutôt de client, sujet ou encore consultant. Oui je sais, ce ne sont pas des termes qui me plaisent non plus.
- Guérison, guérir : vous ne pouvez pas prétendre guérir des maladies. Un médecin non plus d’ailleurs, mais vous, encore moins. Ou alors, vous avez un ego surdimensionné (mais ça, c’est une autre histoire).
- Diagnostiquer, ausculter… : vous vous en doutez, vous n’êtes absolument pas autorisés à poser des diagnostics médicaux. Rien ne vous empêche et c’est extra d’ailleurs de travailler en collaboration avec des professionnels de la santé pour soutenir les traitements médicaux existants, mais ce n’est pas vous qui parlerez de diagnostic.
- Garantie : Il est important d’éviter les termes tels que « garantie » ou « résultats garantis » dans la communication. Les résultats des thérapies ou des pratiques de bien-être peuvent varier d’une personne à l’autre, et il est essentiel d’être transparent à ce sujet. Et oui, j’ai déjà vu ça 🙂
Attention au verbe soigner qui peut être confondu ou mal compris avec le verbe guérir.
On le sait que ce verbe n’est absolument réservé au monde médical. On prend bien soin de ses parents, de ses enfants, de ses plantes, de ses affaires etc.
Légalement, il n’est donc pas interdit de parler de soins. Sauf si on ne peut faire autrement. Soins énergétiques, soin de l’âme ou de l’esprit par exemple. Dans ce cas là, je ne saurais trop vous conseiller de rajouter en bas de page une note du type :
*Ces techniques ne remplacent en aucun cas un avis/suivi médical, même si elles sont souvent d’une aide complémentaire exceptionnelle. Pour tout problème de santé, il faudra d’abord contacter votre médecin traitant ou un spécialiste de santé.
En conclusion
En tant que thérapeutes et praticiens du bien-être vous devez être conscients des mots que vous utilisez dans votre communication.
En évitant les termes interdits tels que « guérison » ou « diagnostic », vous pouvez vous conformer aux réglementations et protéger vos intérêts.
En revanche, l’utilisation de mots autorisés tels que « bien-être », « harmonie » et « détente » vous permet de transmettre les bénéfices potentiels de vos services de manière appropriée. En respectant ces lignes directrices, vous pouvez établir une communication claire et éthique avec votre coeur de cible, votre public.
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